
Je suis confinée.
Pourtant le soleil, l’air libre sont si près, à portée de main.
Je ne peux m’en saisir, de peur d’être happée par un mal invisible et effrayant.
Je vois cet autre paysage. Il était mien avant.
Mais je dois rester là. Pour l’instant.
Et un jour prochain, peut-être saurais-je de nouveau l’arpenter.
Peut-être pourrais-je desserrer les poings et tendre la main vers mon prochain.